La saga Assasin’s Creed a toujours été déconseillée de par son indice PEGI aux joueurs de moins de 18 ans. Pour cause, des scènes à caractère violent ont fréquemment lieu à travers tout le scénario. Pourtant, Assassin’s Creed n’est pas le seul à proposer des scènes de ce genre et cet indice ne semble pas empietrer sur le succès de la franchise.
Au fil de l’histoire, le joueur est amené à effectuer différents meurtres qui sont représentés de manière spectaculaire et sanglante. A travers l’étude de ce jeu vidéo mais en s’intéressant également à d’autres célèbres franchises, nous remarquons une certaine banalisation de la violence. En effet, il est désormais commun de trouver dans les jeux vidéos d’aujourd’hui des scènes de violence, parfois extrêmes, mais justifiée par les producteurs par l’aspect fictif et irréel du jeu. Le joueur peut donc tuer ou torturer comme bon lui semble, ce qui relève donc d’une totale transgression des valeurs et des normes inculquées par nos sociétés contemporaines.
Bien qu’il soit souvent vu comme un simple défouloir, il est évident que le jeu vidéo peut comporter des risques pour un joueur dit sensible. La liberté accordée au joueur est parfois excessive selon certains spécialistes tel que Sophie Jehel et pourrait expliquer le caractère violent de certains individus, les jeux vidéos et différents films visionnés créant un « capital guerrier » chez les jeunes.
Le jeu vidéo reste avant tout un loisir permettant aux joueurs de tout âge de s’immerger vers un monde nouveau et fictif, il faut cependant être vigilant et rationnel quant à la liberté accordée au joueur: la violence proposée par Assassin’s Creed est et se doit de rester dans le jeu et ne doit évidemment pas influer sur le comportement et le caractère du joueur. C’est pourquoi ce jeu est déconseillé aux mineurs qui sont généralement plus influençables et moins rationnels qu’un public adulte.
Le jeu vidéo Français sur le marché mondial 